Société secrète

Il aurait aimé que son histoire fût de la science-fiction. Les êtres humains sont nés pour le bien mais ils n’y pensent point car ils sont obsédés de mauvaises pensées, la vie les menant vers le bien ou le mal depuis le début de l’humanité.

Enfant, il l’avait été et le resterait, le rêve et les jeux d’enfant faisant partie des plus beaux moments de la vie, même l’or a moins de valeur, les instants gâchés par égoïsme des adultes sont perdus à jamais.

Après des années de maladie, Yves se mit à l’informatique et créa un site Internet: Lyonnaute. Simple à trouver, en ajoutant à Lyon la fin d’Internaute, il permettrait à tous ceux qui le souhaitent de faire passer les messages par les écrits, les pensées voire les réalisations de certains rêves, faire communiquer les Lyonnais et les personnes de la région Lyonnaise, en n’oubliant pas les internautes de la planète.

Nous sommes en 2004, il veut donner au site l’impact qu’il aurait pu avoir, comme une nouvelle qui commence cette aventure deviendrait de la science fiction, mais pourquoi continuer ainsi à tout détruire, nous pourrions rêver a un autre monde, l’idée principale c’est qu’il soit bien plus juste mais le pire peut passer par là.

Un matin, il lança un spam, " J’accuse ", comme l’avait fait Emile Zola, sans parler de ses livres, en prenant au hasard Germinal qui décrit la misère au siècle dernier, pas besoin de commentaires. Sa lettre a plus de poids que tous les mots du monde et ses mots sont ceux de Yves et peut-être les vôtres, voire ceux de vos enfants.

Plein de messages arrivèrent, un boulanger qui voulait faire partie de cette arche de Noé virtuelle - il s’appelait Angelo - au moins, on aurait du bon pain et aussi du pain sur la planche, un étudiant écrivit - Alexandre- il avait du temps et de bonnes idées de liberté ; ça pouvait pas mieux tomber, en plus il avait fait des études de droit, en se servant des lois pour mieux faire comme tous ceux qui dirigent, les contourner, le code napoléon avait ses failles, ils seraient fin près a les utiliser.

Puis il y eut - Ali - un algérien qui vendait des livres aux puces d’Oullins et il avait su se débrouiller, il voulait la dignité pour les siens, il avait souffert d’exclusion dans sa banlieue, imaginé en partie par " Le Corbusier ", l’horreur d’après-guerre, le modernisme pour les sans-abris de l’époque, rappelons ce qu’a fait l’Abbé Pierre en hivers 1954 qui est toujours d’actualité et sans lui que feraient ces pauvres malheureux, il a tendu la main a tant d’hommes et de femmes dans la détresse.

Vint les rejoindre - Barbara- une polonaise qui habitait en France depuis plus de cinq ans et qui ne pouvait pas travailler faute de permis de travail sauf au noir, passez-moi l’expression, car elle fait raciste mais c’est comme ça qu’on dit : c’est vrai les noirs ont été les esclaves dans le passé d’une Amérique qui nous destine avec un brin de capitalisme, le même sort.

Sans parler de tous ceux qui ont quitté leurs pays pour un monde meilleur, atterrissant dans des ateliers clandestins, exploités pour rembourser leurs dettes, voire obligés de faire de la prostitution et j’en passe, traite des blanches, mafias etc.

On comptait donc cinq Lyonnais d’univers différents pour commencer l’aventure, sans parler des internautes, chacun aurait sa tâche, Ali rédigerait le site en arable, Barbara en polonais, Alexandre connaissait plusieurs langues dont l’anglais, l’espagnol et était très fort en français, sans parler d’Angelo, le boulanger italien.
L’informatique était sienne, son idée était de créer une société secrète pour faire passer la bonne parole, celle de tout le monde, oui pour Yves rien n’était impossible, passer outre l’indifférence, agir, convaincre de l’utilité de combattre pour un monde meilleur et plus juste, comme le font tant d’association.
Il n’y avait pas de travail pour tous, et la misère psychologique se développait, bien des personnes n’avaient plus la capacité et la force de travailler.

Les énergumènes qui les traitaient de fainéant a tort, ne connaissaient pas souvent le chômage, oui, ils pouvaient faire n’importe quoi, disaient-ils, quand on veut du travail, on en trouve, il n’y a pas de sot métier, mais pourquoi ne laissaient-ils pas leur place pour vérifier leurs dires, sans se faire mentir, c’est pas si simple et bien souvent il n’ont jamais de difficultés.

La chanson yves la connaissait c’est ce que lui répétaient ses beaux-parents, ses amis, et la famille quand il eut des soucis d’emploi, au lieu de l’encourager.

Le revenu minimum d’insertion avait simplement été crée par peur de rébellion des laissés pour compte, le gouvernement avait inventé des contrats précaires, sans parler de l’intérim qui ne réglaient rien, puis la solidarité entre individus n’était plus ce qu’elle avait été, fallait pas imaginer un nouveau 1936, la devise des mousquetaires étaient inversée, un pour tous chacun pour soi, certaines manifestations n’attirant que peu de monde, celles des chômeurs ou celles défendant les dits contrats dignes des anciens négriers, les intéressés n’avaient souvent pas le choix mais en revanche une minorité paralysait le pays alors qu’ils n’étaient pas à plaindre ou moins à regretter.

La droite était plus pour le patronat que pour l’ouvrier, oui c’est dès fois leurs propres entreprises qu’ils délocalisaient à l’étranger pour aller exploiter d’autres travailleurs et semer la misère en France.

Il fallait un justicier, une sorte de Mandrin pour les punir de leurs trahisons, ils s’attaqueraient à leurs biens personnels ou se serviraient de leur faiblesse, ils monteraient de vraies conspirations et essayeraient de provoquer des scandales, ce que faisaient aussi les partis politiques pour éliminé leurs adversaires en mettant au grand jour les affaires frauduleuses de leurs petits copains de buverie d’un jour et ennemi d’un autre.

On laissait les pauvres dormir dans la rue, on en parlait a la télévision les jours de grand froid suite à la mort d’un ou deux sans domicile fixe, expression toute faite qui fait mieux, pourtant on aurait pu bâtir des foyers d’hébergement, pour les sortir de la rue, de l’alcool, de la drogue et leurs redonnés goût à la vie et au travail, un peu comme les ateliers protégés des travailleurs handicapés.

Un matin, il décidèrent de se rencontrer ; Angelo, Alexandre, Ali et Barbara se retrouvèrent chez Yves, il firent plus ample connaissance, une question qui se posa vite, comment se faire connaître un peu plus.

- Barbara proposa d’envoyer un message percutant, allant droit au but.

- oui, répondit Alexandre, mais pourquoi n’utiliserions-nous pas l’idée qu’il y a eu d’autres civilisations qui ont disparu à cause de leur aveuglement…

- Comme l’Atlantide lança Yves, cette civilisation qui aurait été aussi avancée que notre société moderne qui aurait disparue 9000 ans avant notre ère certainement par cupidité .

- Oui, exactement dans le fameux triangle des Bermudes, signala Angelo.

- Nous ne sommes pas à la merci du même sort mais nous pouvons nous servir de ce mythe, c’est une idée géniale, le passé devrait nous servir de leçon, affirma Ali, ce serait une bonne chose.

- Et oui si tous le monde en prenaient bonne note, il y aurait pénurie de stylo dans le monde entier, on pouvait voir le stylo de Barbara tournoyer dans sa main en même temps que sa voie résonnait.

- " sauvons le planète " serait la clé qui manquait pour que nous soyons crédibles.

Ca coule de source puis côté mystère « triangle des Bermudes », c’est quelque chose qui interroge tout le monde : pourquoi dans cette partie de la planète disparaissent des bateaux et des avions, seul les jeunes sont épargnés avec leurs mobylettes, il y a aussi du bien à ne pas être né fortuné décocha Angelo en souriant.

- La planète bleue est formidable pour ça, murmura Barbara, il y a plein de choses que l’on ne peut pas expliquer mais on lui veut que du bien !


- Maintenant, il faut trouver un logo, reprit Yves, nous pourrions dessiner un triangle : nous écririons dessous " Sauvons la planète ".


- Oui, mais ça fait vide, rétorqua Ali, il faudrait quelque chose de plus pour attirer l’œil : pourquoi pas dessiner les continents à l’intérieur ?


- La terre plus simplement, formula Barbara, je pense que c’est à peu près complet, quoi rajouter de plus, rien.

- Ali, s’interrogeant, il faudrait taguer notre logo partout et aussi rajouter l’adresse de notre site, comme ça, les curieux viendront le voir.

- Comme ça, le bouche à oreille fera le reste, répliqua Yves

- on révolutionne pas une société a cinq mais c’est l’idée qui compte, c’est comme le bon pain, pensa Angelo, la farine, de l’eau et surtout le savoir faire sans parler du cœur à l’ouvrage.

Ils lancèrent un Spam nommé « triangle des Bermudes » et son message était « Sauvons la planète », pour inciter à les rejoindre et pourquoi pas créer dans le monde entier des sociétés secrètes pour sauver cette bonne vieille terre, c’était presque de l’utopie, ils seraient libres de créer la leur, avec leur site, l’essentiel était d’avoir un but commun.

D’autres personnes les rejoignirent, suite au spam, au logo et le bouche à oreille, Angelo leur présenta sa sœur, - Sylvie - qui était imprimeuse, ce qui leur permettrait de lancer des tracts et pourquoi pas éditer un journal controverse.

Puis il y eut - Mathias - qui les avait connus grâce au logo, un petit voyou de quartier, bien gentil et il faut dire qu’aucune serrure ne lui résistait ni même un coffre-fort.

D’autres les rejoignirent par la suite, tel – Louise -, une banquière, oui, ces banques qui se servent de la misère humaine, et qui ruinent aussi bien les particuliers que les entreprises, elles vous enfoncent dès que vous avez un problème financier, tous ces frais qu’elles prennent ne résolvent jamais les situations, bien au contraire, sans parler des impot qui en font autant en se servant;

Puis - Sandrine -, une comptable, il leur fallait faire les comptes et voire des bases des données, puis il en eut tant d’autres, en moins d’un an ils étaient plus de cent, ça commençait à être une véritable entreprise révolutionnaire.
La société devait changer, les glorieuses étaient finies, il n’y avait pas de doute, l’impuissance du gouvernement n’arrangeait rien, le salaire minimum était taxé comme les haut salaires, CSG, RDS…, les impôts c’est bien gentil mais c’est toujours les mêmes qui mettent la main au porte-feuille, surtout quand on fait croire qu’on les diminue, raz le bol, l’argent pouvait-il pas se trouver ailleurs, oui chez ceux qu’en ont le plus, puis surtout diminuer les impôts indirect que paye aussi les plus pauvres et tous les jours.

Les années avaient passé, cela faisait plus de huit ans qu’ils menaient des actions sur le terrain et sur le net, ils étaient plus de deux cents maintenant dans cette aventure, les sorties nocturnes pour tagguer, le journal, les tracts, sans parler des manifestations.
Ils étaient devenus un groupe fédérateur, leurs attaques étaient connues du monde entier, pas très joli à voir, la misère continuait et avait été multipliée par deux sans parler de l’exploitation, il y a avait plus de vingt sociétés secrètes, New York, Londres, Tokyo, Berlin , Leningrad, Moscou, Madrid, Rome, Oslo, Genève, Prague etc.

Leur mort était désirée, on les aurait assassinés comme on l’a fait avec Coluche, Balavoine, Thierry Sabine et tant d’autres, il n’avait derrière leur site que des pseudos et personne ne connaissait vraiment leurs identités, voir leur tête, restait à être discret.
Leurs armes étaient la parole, leur message avec le logo, rien à voir avec celui de l’ANPE, c’est un aparté qui a coûté certainement beaucoup puis le rouge avec du vert ça fait pléonasme et le dessin ressemble vaguement au yin et au yang, tout un programme pour ne pas faire grand chose de plus, faut bien redoré son blason quand votre image est terni par des années d’inefficacité.

Ils semaient la discorde, il y avait ceux qui voulaient les écouter, oui les conscients et les autres, la rébellion sonnait, rien à voir avec la révolution française qui fut sanglante, une révolution mondiale se préparait.
Internet était devenu une arme, car les hommes n’avaient pas su le maîtriser, c’était le chaos dans le monde virtuel, les virus étaient de plus en plus puissants, ça devenait plus qu’un jeu pour certains pirates, voir même un concours pour d’autres.

La confédération paysanne les avait rejoints, les restaurants du cœur, Sos racisme, Médecin du monde et beaucoup d’autres associations.
Un marché parallèle se développait, ainsi que le troque et on les appelait les mandrins du 21ème siècle car leur but était de prendre aux riches pour donner aux pauvres et ils avaient repris la romance du feuilleton sur le site, non ce n’était pas du vol !

Ce pays n’était plus qu’une dictature à l’allure de jeu, on avait endormi la population, il y avait ceux qui vivaient bien et il y avait les autres, les ghettos, les HLM d’un côté et des villes entières fortifiées avec des bâtiments super protégés contre l’intrusion etc.
Les gens avaient peur d’être agressés mais ils sortaient quand même puis il y avait la garde de sécurité créée en 2006, eh oui, avant l’élection présidentielle. En 2007, un parti populiste, les loyalistes - ne pas confondre avec les royalistes - avait pris le pouvoir, on ne le connaissait même, son leader "Jean Titon", qui depuis moins quatre ans était sur la scène politique, il avait su convaincre avec un brin d’extrême droite et surtout un programme en béton puis les promesses non tenu des autres parties pendant une décennie avaient fait penché la balance.
Les voleurs n’avaient qu’à bien se tenir , avec le bracelet électronique, la ville était une prison, il y avait encore beaucoup de vols ou d’agressions mais ceux qui continuaient étaient intelligents et doués en informatique et en électronique.

Ils le savaient qu’il en fallait peu pour que tout ça finisse dans la rue par un bain de sang mais ils ne leur laissaient pas le choix, la machine avait été lancée et loin d’être bonne, c’était le pire qui arrivait, comment auraient-ils pu prédire ça dans les années 2000 ? Oui peut être mais avec les bonnes solutions, fallait-il remettre en cause notre société et son fonctionnement, comment faire, quelle doctrine ?
Le problème, c’était que le capitalisme, la théorie de l’argent pour l’argent était morte, fallait trouver autre chose mais à l’échelle mondiale, sans aller à l’extrême comme ce fut le cas dans les pays communiste mais trouver un juste milieu - lyonnaute arrivait a point, l’on espérait !

Ils avaient basé leur QG dans les catacombes de Lyon, un endroit où nul ne les trouverait : Semer la bonne parole n’avait jamais été bienvenue, du reste le mensonge était maître, et les médias en connaissaient un rayon, l’ère de la manipulation ne faisait que continuer.
Lyonnaute cité était un vrai paradis sous terre, chacun avait sa tache, d’abord il fallait que leur repère soit sécurisé le plus possible, grâce à des anciennes galeries romaines pour se rendre aux quatre coins de Lyon sans parler des égouts et des traboules, oui Lugdunum, la capitale des Gaules, devenait la capitale de la révolution virtuelle et réelle de la société secrète « les lyonnautes ».

Le site avait une grande importance, son allure était assez simple surtout pour les moins initiés à Internet, la page lien était la vitrine des associations, le forum et chat, chacun y avait sa place et la parole, la discussion y était ouverte, libres sujets.
La page troc permettait les échanges en tous genres, on pouvait troquer toutes sortes objets ainsi que des savoir-faire, etc.
La page association, la page idées, la page projet avec son formulaire " je participe ", pour aider les initiateurs à concrétiser ou rejoindre une association et aussi finaliser les idées et projet.
La page annonce, avec le logement, l’emploi, le dépôt-vente, les rencontres etc.
Pour finir les liens contacts pour correspondre avec l’équipé qui était toujours présente.

Un grand serveur puissant avait été installé et aussi pour faire de hébergement de site Internet illégale ou non, le concept était vérifié quand même, un moyen de faire rentrer un peu l’argent en plus des dons.
Mais " La question se posait " comment agir ?, les membres fondateurs se réunirent donc avec quelques associations, et tous ceux qui souhaitaient venir, fallait s’organiser et se montrer de plus en plus, faire parler, relancer la population et susciter l’envie de se battre.

Comme les francs-maçons leurs règnes commençaient, et le gouvernement devenait impuissant vu leurs nombres, ils se réunirent donc pour un meilleur avenir :
- Yves proposa d’organiser - une grève générale -.
- Barbara proposa - un boycott -, de certain produit et service
- quels seront nos revendications, faut bien réfléchir repris Alexandre.
Demandons un revenu minimum pour chacun et ça a notre naissance, le vrai partage du travail et un toit pour tous, c’est le minimum lança Angelo.

Oui, sans oublier que tout le monde devrait manger à sa faim, hurla Ali et pas seulement en France !
Un responsable du restaurant du cœur prit la parole, depuis des années nous donnons à manger à une multitude de personne, que fait le gouvernement réellement.
- la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour donner à l’homme de l’espoir : - liberté - égalité - fraternité sont les trois mots et les seuls qui pourraient avoir du sens mais Yves pensait trop, ça n’avait pas de sens.
- Oui tu as raison, applaudit Mathias et ça fait plus deux cents ans que ça dure, et encore je suis gentil, mai 68 et la révolution française, ça n’a rien bouleversés. Pourraient-ils transformer cela sans qu’il y ait toujours des laissés pour compte ?

- Faut-il être aveugle et sourd en même temps pour continuer à vivre aujourd’hui sans rien faire pour son prochain, avec un brin d’égoïsme, c’est possible mais ce n’était pasle cas de Barbara.

- Dans le public, quelqu’un se leva et demanda la parole : je m’appelle Loïc et pour moi, c’est évident que plus on en demande moins il en donne mais si on paralyse le pays, ils n’auront pas le choix, cependant, si on demande au syndicat d’être avec nous.

- Ce serait peut-être un bon début mais comme l’idée ne vient pas d’eux, faut voir, Sylvie connaissait le sujet pour avoir militer pendant des années a force ouvrière, mais l’ouvrière qu’elle était se sentait bafoué par l’inaction des syndicats - défendaient-ils le droit des salariés ? bonne question ! Étaient-ils acheté par le gouvernement !

- Le monde étudiant est prêt à vous suivre, reprit un étudiant, faut pas oublier que les intellectuels sont souvent à l’origine de bon nombre de soulèvements.

- Yves tendit la main en serrant le poing, ça fait des années qu’il attendait ça, avec son site, il voulait juste réveiller les consciences, ça avait porté ses fruits puis très vite la machine avait été lancée grâce au laxisme de certains.

- Maintenant il faut agir et se battre, Tanguy proposa de faire des affiches, il suffisait juste de trouver une date pour aller manifester à Paris.

- Pourquoi pas le 14 Juillet, lança Alexandre, c’est historique et il votèrent, ce qui laissait plusieurs mois pour la préparer et faire un pied de nez au gouvernement.

- Angelo, leva la main et s’exclama ! faut leur montrer qui nous sommes, ça suffit l’ironie de ceux qui nous gouverne.

- Pourquoi pas faire une manifestation à l’échelle mondiale , lança Louise, nous avons besoins de monde.

- Yves lança la phrase magique, allez au travail ! mais je trouve que l’idée d’un soulèvement mondial, une bonne chose mais allons d’abord a Paris, et invitons tous ceux qui le souhaite a nous y rejoindre puis rien ne leur interdit de manifesté aussi le même jours.

Je vous laisse imaginer ce que pourrait donner une telle manifestation dans un pays qui passe des moments difficiles, soit une capitulation avec un pas en avant ou un début de soulèvement sanglant ou non, comme ce fut le cas dans le passé.

Mais si on se laisse faire quel serait leur avenir, leur devenir, pensons un peu à nos enfants, ne soyons pas individualisme.

La nouvelle s’arrête, il va creuser au fond de lui la suite, qui sait, une bonne partie est pensée, cela Pourrait mériter un livre pour secouer les consciences et faire penser un peu plus à demain.

On peut toujours rêver à un monde meilleur où le mal qui domine serait nantie et le rêve le seul bagage pour s’évader,


Oui toi qui prend le chemin de nul part

Avec au fond De toi un soupçon de sagesse

Ta route t’emmènera où tu le désire

Si tu le souhaite Évidemment.

C’est une nouvelle, un scénario aussi pour un bon film, une idée jetée sur le papier par un

Rêveur de liberté et d’égalité, dont le style peut être à reprendre.

Signé PATRICK EUDELINE

 


FIN

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